Osiris Fondateur
Nombre de messages : 381 Date de naissance : 18/06/1983 Age : 41 Localisation : Paris 9 Emploi/loisirs : Voyage astral , enquête paranormal , lecture , magie esoterisme Date d'inscription : 10/03/2008
| Sujet: C'est intéressant à lire Jeu 13 Mar - 17:15 | |
| Salut à tous et toutes ,
insaisissables visiteurs :
Et pourtant, un fil conducteur relie toutes ces apparitions. L'humanité, liée à la terre par la gravitation, perdue dans l'espace infini, sent confusément que l'existence pourrait ne pas se limiter à sa forme terrestre, que la vie connaît d'autres manifestations, que nous ne sommes pas les seuls êtres vivants au sein de la myriade d'étoiles qui peuplent le cosmos. Les témoignages relatifs à des apparitions célestes mystérieuses remontent à l'aube de l'histoire écrite. Examinés sous l'éclairage critique des connaissances modernes, ces récits sont peu concluants. En outre, si notre époque présumée scientifique es incapable de tirer des conclusions des témoignages récents, il parait douteux qu'une quelconque certitude puisse être dégagée des récits du passé. Néanmoins, les relations antiques et médiévales d'apparitions qui pourraient être des OVNI sont fascinantes et ces récits suggestif se rapprochent parfois de façon étonnante de descrïptions contemporaines.
Les premières traces d'OVNI apparaîtraient, selon les spécialistes en la matière, dans les légendes. Un conte chinois très ancien parle du pays éloigné "des chars volants", habité par des êtres à un bras et trois yeux, et conduisant des chariots ailés aux roues dorées. Le texte sanskrit Drona Parva décrit des combats aériens entre dieux pilotant des machines volantes appelées vimanas. Une version de ce texte rapporte qu'au cours des batailles, "un projectile éblouissant ayant l'éclat d'un feu sans fumé était lancé". Ce type de récit ne se rencontre pas seulement dans le folklore oriental. C'est dans la bible, le "plus grand livre de soucoupes volantes", selon un historien des OVNI, qu'on rencontre les histoires les plus extraordinaires.
Ainsi Elie, le prophète de l'Ancien Testament, monta au ciel sur "un chariot de feu", emporté dans un tourbillon. La vision de Jacob telle qu'elle est rapportée dans la Genèse avec ses anges qui gravissent une échelle jusqu'au ciel, a aussi été interprété comme l'apparition d'un OVNI. Le livre de l'Exode contient également des événements curieux derrière lesquels se cacheraient d'hypothétiques OVNI. Ainsi, dans le récit de Moise conduisant les Israélites vers la Terre promise à travers le Sianai (Ex. 13, 21), il est dit que "Yahvé marchait devant eux, le jour dans une colonne de nuées pour les guider sur le chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer ; ils pouvaient ainsi marcher le jour et la nuit". D'après le pasteur Barry H. Dowing, les colonnes de feu et de nuée pourraient avoir été un OVNI dont la traînée d'échappement aurait pu couper la mer Rouge en deux. Toujours selon lui, les anges messagers de Dieu et les nuages qui emportent le Christ au Paradis constituent d'autres apparition d'un vaisseau de l'espace.
La descrïption la plus précise et la plus élaborée d'un possible OVNI a été donné par Ezéchiel, prêtre dans un des campements Juifs, pendant la captivité de Babylone. A l'age de 30 ans, vers 593 avant J. C., il eut une vision extraordinaire : " Je regardai, et voici un vent de tempête qui venait du nord, une grande nuée, ainsi qu'un feu jaillissant et un éclat tout autour, et au milieu du (feu) comme le scintillement du vermeil. Et au milieu du (feu), une forme de quatre Vivants dont voici l'aspect : ils avaient une forme d'homme. Chacun avait quatre faces et chacun d'eux quatre ailes".
La descrïption d'Ezéchiel, en tête du livre de l'Ancien Testament qui porte son nom, se poursuivit assez longuement. Ces créatures vivantes se déplacent ensemble, et "leur aspect comme des charbons embrasés, comme un aspect de torches en mouvement". Elles faisaient partie d'un ensemble comprenant quatre groupes d'anneaux étincelants et, dans chacun des groupes, chaque roue "paraissait être au milieu d'une autre roue". Au dessus de ces êtres, Ezéchiel aperçut une sorte de divinité brûlante. "Je vis comme un scintillement de vermeil ... je vis comme un aspect de feu et un éclat tout autour de lui".
Ezéchiel interprète sa vision comme "l'aspect de la forme de la gloire de Yahvé", mais certains y ont vu la descrïption d'un vaisseau spatial. Erich von Daniken, auteur suisse très controversé, accusé de dilettantisme et même d'imposture, s'est fait le défenseur de cette thèse dans son livre Présence des Extras Terrestres (publié en 1968). Au moins éveilla t'il la curiosité d'un lecteur, Josef F. Blumrich, ingénieur à la NASA.
La conception de l'engin spatial proposé par Daniken fit d"abord sourire Blumrich. Autrichien d'origine, celui-ci travaillait à des plans de fusée et d'avions en 1934. Il avait participé à la construction de l'énorme fusée Saturn V qui permit aux astronautes d'aller sur la lune. Si donc quelqu'un s'y connaissait en matière d'engins spatiaux, c'était bien lui. Blumrich était convaincu que la roue d'Ezéchiel ne résisterait pas à un examen critique approfondi. Cependant, à sa grande surprise, il constata qu'on pouvait tirer de la descrïption en question le schéma d'un module d'atterrissage lancé à partir d'un vaisseau central (la divinité de métal brillant dans la vision du prophète). Blumrich en élabora les plans en détail et les publia en 1973 dans un livre intitulé The Spaceships of Ezechiel. "Il est rare que la révision d'une idée préconçue, écrit t'il, soit aussi fructueuse, aussi fascinante et aussi plaisante ! ". D"après lui, les quatre "créatures vivantes" auraient pu être quatre dispositifs d'atterrissage, chacun doté d'une roue permettant la manoeuvre sur terre. Les "ailes" seraient des pales d'hélicoptères utilisées au moment de l'atterrissage, tandis qu'un moteur de fusée placé dans la coque conique assurait sa propulsion.
L'idée qu'Ezéchiel aurait été témoin de l'arrivée d'un engin spatial ne fait pas, bien sur, l'unanimité. D'après Donald Menzel, astronome à l'université Harvard, Ezéchiel aurait été victime d'une illusion d'optique. "Le prophète, dit il, nous a donné une descrïption singulièrement précise, quoique dans un langage symbolique et imagé", d'un rare phénomène météorologique appelé parhélie. Formée par la réflexion de la lumière solaire dans un nuage formé par des cristaux de glace, une parhélie complète peut comprendre deux anneaux concentriques entourant le Soleil et interrompus par des rais de lumière horizontaux et verticaux. Deux ou même quatre faux soleils peuvent apparaître de part et d'autre, au dessus et en dessous du Soleil réel. Enfin, un arc de lumière renversé peut reposer sur le sommet de l'anneau externe. D'après Menzel, avec un peu d'imagination, l'effet est celui d'un énorme chariot miroitant se déplaçant en même temps que le Soleil.
JOSEF F . blumrich entreprit en 1968 de réfuter la thèse selon laquelle la roue d'Ezéchiel serait un engin extra terrestre. Pourtant, à partir des descrïptions du prophète, l'ingénieur de la NASA put dessiner un vaisseau plausible (ci dessous).
Menzeil aussi proposé des explications naturelles pour d'autres apparitions prétendus OVNI, dont fait état la bible. Jacob aurait vu non pas une échelle, mais une aurore boréale, un amas de gaz brillant dans la haute atmosphère. La mer s'écartant pour laisser passer Moise ne serait qu'un mirage, c'est à dire une couche d'air chaud agissant comme un miroir au dessus du sol désertique. Un tel mirage, selon Menzel, donne l'impression de se refermer sur celui qui le traverse.
Ceux que la présence d'OVNI dans la bible ou les légendes laissant sceptiques trouveront peut-être des éléments supplémentaires de leur existence dans les sources historiques. Les chroniqueurs des campagnes d'Alexandre le Grand rapportent que, n 329 avant J.C., son armée fut poursuivie par deux objets volants. Certains ont vu dans les écrits d'Agobard, archevêque de Lyon au IX ème Siècle, l'allusion possible à des visiteurs de l'espace. Il raconte, en effet, que des fidèles de son diocèse furent harcelés par des "marins du ciel" montés à bord de vaisseaux naviguant dans les nuages et qui détruisent les vergers et les champs de blé. Agobard rejette les allégations de ses ouailles qu'il traite de "gens aveuglés par la bêtise" mais il relate un incident qui montre à quel point les esprits étaient troublés. Un jour, dit il, il vit quatre personnes enchaînées, trois hommes et une femme, que l'on accusait d'être des passagers tombés des vaisseaux envahisseurs. La foule des Lyonnais était si exaspérée qu'elle lapida les malheureux en punition de leurs prétendus méfaits. Il semblerait, néanmoins, que les accusateurs se rétractèrent par la suite. Une histoire à peu près similaire se serait au XIII ème Siècle dans une ville d'Angleterre où un engin spatial aurait accroché son ancre sur un tas de pierres. Un membre de l'équipage descendu le long de la corde pour libérer l'ancre aurait été entouré par la foule des curieux et serait mort étouffé.
Et on rapporte encore bien d'autres faits étranges. Le ciel de Nuremberg fut le théâtre, en avril 1561, d'un évènement spectaculaire, un véritable ballet de sphères et de disques. Cinq ans plus tard, c'était au tour des habitants de Bale d'être témoins d'une scène analogue. D'après les récits de l'époque, l ciel fut soudain envahi de grandes sphères noires qui s'éloignaient à toute vitesse n direction du Soleil, ou tournaient les unes autour des autres. Puis, aussi mystérieusement qu'elles étaient apparus, elles devinrent rouge vif et s'évanouirent. Le grand astronome anglais Edmond Halley, qui donna son nom à une comète devenue célèbre, fait lui aussi état d'objets célestes inexplicables qu'il aurait observés en mars 1716. L'un d'eux éclaira le ciel pendant plus de deux heures et était si brillant que Halley pouvait lire imprimé à sa lumière. D'après l'astronome, la lueur finit par s'affaiblir puis retrouva son éclat "comme si du combustible (avait) été jeté à nouveau sur un feu".
Ces témoignages du passé sont suggestifs, sans plus. Décrivent t'ils de vrais OVNI ? Voilà qui est moins sur. La seule vérification de l'authenticité des documents relatant ces histoires est déjà complexe pour les chercheurs. Il est inévitable, en effet, que des exaltés peu scrupuleux aient fabriqués eux mêmes des textes"anciens". L'histoire apocryphe se répand ensuite quand un auteur, la croyant authentique, l'insère dans son livre qui servira de références à d'autres ouvrages.
A bientôt | |
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