Bonjour à tous ,
L'Indonésie élargit les recherches pour repérer l'avion disparu
MAKASSAR, Indonésie (Reuters) - L'Indonésie a élargi autour de l'archipel des Célèbes les opérations de recherche de l'avion qui a disparu sans laisser de traces il y a cinq jours avec 102 personnes à son bord, a annoncé un commandant de l'armée de l'air indonésienne.
Les recherches s'étaient jusqu'ici concentrées sur la zone ouest des Célèbes, où des messages de détresse ont été captés lundi. Ce jour-là, l'appareil a disparu brutalement des écrans radar alors que le temps était mauvais, mais sans que le pilote n'envoie de SOS.
"Aujourd'hui, nous avons élargi notre rayon d'action parce que nous n'avons rien trouvé dans la zone couverte par les signaux de détresse", a expliqué à Reuters Eddy Suyanto, qui commande la base de Makassar, principale agglomération des Célèbes.
Il a ajouté que les recherches se portaient maintenant aussi vers le nord et vers l'est. Il a également précisé qu'un autre site exploré jeudi soir au-sud de Manado, à la pointe nord des Célèbes, n'avait encore livré aucun indice.
jeudi 4 janvier 2007, 14h54
L'avion indonésien disparu, toujours introuvable
Par EuroNews
Les opérations de recherche s'intensifient en Indonésie, quatre jours après la disparition d'un boeing avec 102 personnes à bord
Des avions singapouriens et américains sont arrivés en renfort. Les recherches sont à la fois terrestres, maritimes et aériennes, elles se concentrent dans une zone où le mauvais temps complique leur avancée, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de l'île de Sulawesi. C'est dans ce secteur qu'ont été capté les derniers signaux de détresse émis par l'appareil qui effectuait une liaison entre l'île de Java et Manado. Le Boeing 737, de la compagnie Adam Air, est mystérieusement sorti des écrans radar ce lundi. Se basant sur des témoignages de villageois, les autorités avaient annoncé au lendemain de l'accident que l'épave avait été localisée. Des informations érronées qui ont retardé les recherches. Sous le feu des critiques, Djakarta a présenté ses excuses. Le président indonésien a ordonné une enquête sur la maintenance des avions de ligne dans son pays, et plus généralement une évaluation du réseau de transports, après une série d'accidents meurtriers.
jeudi 4 janvier 2007, 12h47
Indonésie: nouvelles informations contradictoires sur le Boeing disparu
MAKASSAR, Indonésie (AP) - Le mystère s'épaissit autour de la disparition lundi en Indonésie d'un avion transportant 102 passagers. Les autorités qui ont intensifié les recherches jeudi déclarent que le pilote du Boeing n'a ni lancé de message de détresse ni signalé de problème mécanique.
"L'avion n'a pas rapporté de problème de navigation, de problème sur l'état de l'appareil ou d'autres soucis techniques", a précisé Iksan Tatang, directeur général de l'aviation civile. Le pilote n'a fait part que de forts vents soufflant à 74 noeuds avant de perdre le contact. Deux signaux de la balise d'urgence, qui est activée lors d'un impact, ont été captés par un avion se trouvant dans les parages et par un satellite. Pour Eddy Suyato, général de l'armée de l'Air indonésienne chargé des recherches, cela suggère une défaillance du système de repérage d'urgence (ELBA).
Toutes ces déclarations contredisent celles de responsables ayant annoncé que le pilote avait envoyé deux signaux de détresse. Les autorités indonésiennes avaient également annoncé par erreur avoir retrouvé l'épave et douze survivants sur l'île des Célèbes.
Profitant d'une accalmie météorologique, les services de secours indonésiens ont repris les recherches pour localiser la carcasse du Boeing. Un appareil de l'armée de l'Air singapourien s'est joint aux avions et navires indonésiens patrouillant le sud et l'ouest de l'île des Célèbes (Sulawesi en indonésien) à la recherche des débris. Des soldats de leur côté ratissaient à pied une immense zone de 72.500km2 dans la jungle pour le troisième jour consécutif.
Le général Suyanto a déclaré jeudi que les conditions climatiques étaient bonnes mais que le vent et la pluie prévus plus tard dans la journée forceraient probablement les autorités à suspendre les recherches aériennes.
Le Boeing 737-400 d'Adam Air transportait 96 passagers -dont trois ressortissants américains- et six membres d'équipage lorsqu'il a disparu des écrans radars lundi en début d'après-midi par mauvais temps. Il avait décollé de l'île de Java et devait se rendre à Manado, capitale de la province des Célèbes-Nord. Les familles commencent à perdre patience et plus de 150 personnes étaient rassemblée jeudi dans le centre de crise de l'aéroport de Manado pour obtenir des informations. AP
jeudi 4 janvier 2007, 10h15
Indonésie: le pilote Boeing disparu n'a pas envoyé de signal de détresse
MAKASSAR, Indonésie (AP) - Le pilote du Boeing qui a disparu lundi avec 102 passagers n'a pas lancé de message de détresse ni signalé de problème mécanique, contrairement à ce qui a été indiqué précédemment, a déclaré jeudi un haut responsable de l'aviation indonésienne.
"L'avion n'a pas rapporté de problème de navigation, sur l'état de l'appareil ou d'autres soucis techniques, a précisé Iksan Tatang, directeur général de l'aviation civile. Le pilote n'a fait part que de forts vents à 74 noeuds avant de perdre le contact.
Deux signaux de la balise d'urgence, qui est active lors d'un impact, ont été captés par un avion dans les environs et un satellite. Ces déclarations contredisent celles de responsables ayant déclaré que le pilote avait envoyé deux signaux de détresse.
Les autorités indonésiennes avaient également annoncé par erreur avoir retrouvé douze survivants de l'accident.
Profitant d'une accalmie des conditions météorologiques, les services de secours indonésiens ont repris jeudi les recherches pour retrouver la carcasse du Boeing disparu lundi dans le nord de l'archipel avec 102 personnes à bord.
Un appareil de l'armée de l'Air indonésienne s'est joint aux avions et navires patrouillant le sud et l'ouest de l'île de Célèbes (Sulawesi en indonésien) à la recherche des débris.
Le Boeing 737-400 d'Adam Air transportait 96 passagers -dont trois ressortissants américains- et six membres d'équipage lorsqu'il a disparu des écrans radars lundi en début d'après-midi par mauvais temps. Il avait décollé de l'île de Java et devaient se rendre à Manado, capitale de la province de Célèbes-Nord.
Eddy Suyanto, général de l'armée de l'Air indonésienne en charge des recherches, a indiqué jeudi que les conditions climatiques étaient pour l'instant bonnes mais que le vent et la pluie prévus plus tard dans la journée forceraient probablement les autorités à suspendre les recherches aériennes. AP
jeudi 4 janvier 2007, 9h41
Poursuite des efforts pour retrouver l'avion indonésien disparu
MAKASSAR, Indonésie (Reuters) - Des avions mis à disposition par Singapour participent aux efforts entrepris par l'Indonésie pour repérer l'avion qui a disparu il y a quatre jours, par mauvais temps, avec 102 personnes à son bord.
Des appareils militaires et civils survolent les jungles et les montagnes de l'ouest des Célèbes tandis que des navires de la marine sillonnent le détroit de Makassar séparant cet archipel de Bornéo.
Mais de fortes pluies accompagnées de vents violents gênent les recherches et le terrain accidenté complique les déplacements ainsi que les communications.
Des responsables gouvernementaux ont présenté leurs excuses pour avoir déclaré à tort mardi que le Boeing 737-400 de la compagnie à bas coût Adam Air avait été retrouvé et que 12 personnes avaient survécu.
L'appareil transportait 96 passagers et six membres d'équipage. Selon la liste des passagers, trois ne sont pas indonésiens et l'ambassade des Etats-Unis à Djakarta a fait savoir qu'il s'agissait d'Américains.
Deux Fokker-50 singapouriens appuient l'armée de l'air indonésienne. Trois navires militaires croisent déjà dans le secteur et un quatrième est en route, a déclaré le maréchal d'aviation Eddy Suyanto, commandant de la base aérienne de Makassar, à Reuters.
AIDE AMÉRICAINE
Les Etats-Unis ont également proposé une assistance dont la teneur n'a pas été précisée.
La zone couverte par les recherches a été définie en fonction des messages de détresse émis par l'avion disparu, captés lundi par Singapour.
Ikhsan Tatang, directeur général de l'aviation au ministère des Transports indonésien, a déclaré à Reuters que ce pays, le quatrième le plus peuplé du monde, manquait de matériel pour capter de tels messages émis par les appareils survolant son territoire, aussi étendu que celui des Etats-Unis.
"Tous les pays n'ont pas besoin d'un satellite spécial pour capter de tels signaux. Nous n'en avons pas besoin grâce à la coopération internationale", a-t-il dit, ajoutant que l'Indonésie manquait de moyens.
Des responsables ont expliqué que les informations erronées sur la découverte du site de l'accident et la présence de rescapés provenaient de témoignages recueillis dans un village et relayés par des policiers aux autorités concernées.
La gestion de cette affaire par les autorités a été vivement critiquée par des responsables politiques et des proches de passagers.
Cette confusion traduit les difficultés logistiques liées à la gestion des catastrophes - fréquentes dans ce pays exposé aux éruptions volcaniques, aux séismes et aux feux de forêt - dans un archipel étendu comptant 17.000 îles.
Le président Susilo Bambang Yudhoyono a ordonné l'ouverture d'une enquête sur la maintenance des avions de ligne et, plus spécifiquement, sur celle des appareils d'Adam Air, ainsi qu'une évaluation du réseau de transports.
jeudi 4 janvier 2007, 8h53
Indonésie: le Boeing reste introuvable trois jours après sa disparition
Par Adek BERRY
JAKARTA (AFP) - Le Boeing indonésien mystérieusement sorti des radars lundi avec 102 personnes à bord restait introuvable jeudi alors que les opérations de recherches s'intensifiaient avec le concours d'avions américains et singapouriens.
Les recherches terrestre, aérienne et maritime se concentrent dans la région de Majene, à 40 kilomètres à l'ouest de Polewali (île de Sulawesi) où le mauvais temps entrave la progression des secours, selon les autorités.
Ces conditions défavorables ont contraint mercredi un avion militaire indonésien à effectuer un atterrissage d'urgence, a indiqué l'agence Antara.
Un appareil de l'armée de l'air singapourienne est arrivé mercredi soir pour se joindre aux recherches tandis qu'un avion américain était attendu jeudi, a annoncé le général Djoko Suyanto, chef des forces armées de l'archipel.
Par ailleurs, quatre navires de guerre et des plongeurs équipés de sonars balayent la zone pour détecter l'éventuelle épave de l'appareil, a indiqué le lieutenant-colonel Toni Syaiful, porte-parole de la Marine pour la région Est.
"Les quatre bâtiments chercheront dans les eaux que l'avion d'Adam Air est supposé avoir survolées durant son trajet", a-t-il dit.
Parallèlement des équipes terrestres tentaient toujours de se frayer un chemin dans les forêts denses et les zones escarpées de la région de Tana Toraja (Sulawesi Ouest) située à environ 75 km au nord-est de Polewali.
Cette région comprend des forêts, des montagnes ainsi qu'un rivage maritime, trois milieux différents où l'avion a pu chuter.
"L'un des derniers appels de détresse a été détecté en provenance de Rantepao dans la zone de Tana Toraja. Nous allons la scruter depuis les airs car l'endroit est très difficile d'accès", a indiqué un parlementaire indonésien, Abdul Hadi Jamal, cité par la radio Elshinta.
"Nous sommes confrontés à deux problèmes, l'un de nature géophysique lié à la topographie, le second lié à la faiblesse du système satellitaire et l'absence ici de véritable système de navigation GPS", a ajouté ce député membre de la Commission gouvernementale des transports et des communications.
Avions et navires sont équipés de balises de détresse permettant de les localiser par satellite en cas d'incident. Mais leurs batteries bénéficient d'une autonomie limitée.
"La longévité des balises de détresse est très limitée et, généralement, après un ou deux jours, le signal s'affaiblit", a déclaré à des journalistes le directeur général du département des Transports aériens, Ikhsan Tatang.
Le Boeing 737-400, de la compagnie Adam Air était parti lundi à 12H59 (05H59 GMT) de Surabaya (île de Java) à destination de Manado (Célèbes).
Des témoignages présumés de villageois annonçant mardi que l'épave avait été localisée à un endroit très difficile d'accès se sont révélés faux retardant d'autant les opérations de localisation.
Sous le feu des critiques, les autorités ont présenté des excuses, mais sans expliquer les raisons pour lesquelles certains responsables avaient repris ces informations à leur compte, prodiguées avec force détails.
Le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a quant à lui ordonné la mise en place d'une commission spéciale pour évaluer le fonctionnement des transports après une série d'accidents aériens et maritimes meurtriers.
Un ferry a sombré vendredi dernier au large de l'île de Java avec 600 passagers à bord. Seuls 220 personnes ont pu être sauvées alors que les secours continuent de repêcher des rares survivants parfois à plus de 300 km de la zone du naufrage.