Physio Fondateur
Nombre de messages : 488 Date de naissance : 29/05/1983 Age : 41 Localisation : Boulogne Billancourt Emploi/loisirs : Voyage astral , magie élémental , flash , medium , rêve prémonitoire Date d'inscription : 13/03/2008
| Sujet: Analyse scientifique Jeu 13 Mar - 15:28 | |
| Bonjour à tous et toutes ,
Publié dans UFO Magazine – Nov/Déc 1997 James Basil revendique un long passé d’abductions. En 1992, à l’âge de 13 ans, il a vécu une expérience terrifiante dans laquelle en s’allongeant sur son lit, il a senti qu’il touchait une autre main, une main lisse comme un lézard avec des doigts crochus. Il s’est retrouvé plus tard couché avec deux aliens, un mâle et une femelle, debout près de son lit. Après cela, il a commencé à se souvenir de beaucoup d’autres expériences. Il a vu d’étranges lumières à l’extérieur de sa maison à Bristol. Il se rappelle de rencontres avec trois créatures aliens dans le champ derrière, mais son souvenir le plus vif est celui d’avoir flotté du couloir jusqu’à un ovni derrière la fenêtre de la salle de bains. Il est convaincu qu’il a été enlevé de nombreuses fois et que les aliens ont des buts mystérieux dans lesquels il est impliqué...
En mars 1997, James est venu m’interviewer pour un projet médiatique d’étudiant. Il m’a posé beaucoup de questions intelligentes sur mes recherches et mes opinions sur les aliens et a contesté ma théorie selon laquelle beaucoup d’abductions sont en fait des produits de la paralysie du sommeil. Il m’a ensuite révélé qu’il n’avait pas seulement vécu l’expérience de paralysie du sommeil mais était aussi un abducté – et à son avis, les deux expériences sont vraiment différentes. Cela m’a fasciné mais le plus intéressant est qu’il pensait pouvoir prouver la réalité de ses expériences – les aliens avaient implanté un petit objet dans sa bouche et après quelques semaines, il l’avait retiré. Il l’a gardé précieusement dans une petite boîte en plastique mais c’était trop petit pour qu’il soit sûr de ce que c’était. Il m’a demandé si je serai intéressée de voir l’implant et peut-être de l’analyser pour en savoir davantage.
Il y a déjà eu beaucoup de déclarations sur des aliens ayant implanté de petits objets dans le nez, les jambes ou d’autres partie du corps. Certains pensent que ce sont des dispositifs de pistage ou des instruments pour mesure les fonctions corporelles ou enregistrer d’autres données utiles sur leurs victimes. Plus effrayante est l’idée que ce sont des systèmes de contrôle utilisés par les aliens pour manipuler les taux chimiques du cerveau ou le fonctionnement neuronal. Cependant, il est difficile de savoir ce que c’est vraiment puisque les aliens n’ont pas l’air de vraiment vouloir que ces dispositifs soient enlevés, passés aux rayons X ou scannés. J’ai rencontré une abductée aux Etats-Unis qui avait de petites excroissances sur le bras et qui était convaincue que c’était des implants mais elle disait que les aliens ne la laisseraient pas aller à l’hôpital pour faire scanner ces objets. A mes yeux inexpérimentés, cela aurait très bien pu être des kystes ordinaires. Pour mon esprit sceptique, elle semblait utiliser une excuse boîteuse. Elle n’est pas la seule. Beaucoup « d’implants » disparaissent mystérieusement et il y a même des histoires où les gens éternuent et les aspirent accidentellement avec l’aspirateur. L’abductée Michelle La Vigne rapporte qu’un « implant » s’est dissous avant de pouvoir le montrer à quelqu’un. Et David Jacobs a dit que la plupart des implants disparaissent aussitôt qu’ils sont retirés du corps des abductés. Cependant, John Mack, professeur de Psychiatrie à Harvard bien connu pour son travail sur les abductions, a été en mesure d’analyser quelques uns de ces rares objets dans son laboratoire. L’un s’est avéré être « une intéressante fibre spiralée composée de carbone, de silicium, d’oxygène, sans azote et de traces d’autres éléments ». Ce qui peut signifier n’importe laquelle de nombreuses choses ordinaires sur terre. D’autres étaient clairement « un matériau biologique normal », en d’autres termes, ils provenaient probablement du propre corps des abductés. Un autre implant qui a été complètement analysé provenait de l’abducté Richard Price. Un physicien, David Pritchard, l’a soumis à de nombreux tests mais, à nouveau, il a conclut que c’était d’origine biologique terrestre. Bien sûr, il se pourrait que les aliens soient si intelligents qu’ils soient capables de déguiser leurs implants en ce qu’ils veulent – une idée complètement improuvable qui semble hautement probable pour certains croyants et hilarante pour certains sceptiques. Mack a conclu que « …il pourrait être incorrect de s’attendre à ce qu’un phénomène dont la nature même est subtile… livre ses secrets à une épistémologie ou une méthodologie qui opère à un niveau de conscience inférieur ». Hmmm ? Depuis lors, Derrel Sims, surnommé le « chasseur d’aliens », a rassemblé plusieurs implants présumés. La plupart sont de minuscules objets en céramique ou en métal mais il a aussi des dents humaines dans sa collection. Aux côtés du Dr Roger Leir, il a essayé d’analyser des objets retirés chirurgicalement des abductés mais jusqu’à présent il n’y a aucune preuve convaincante d’un quelconque objet ayant des caractéristiques extra-terrestres, des éléments inhabituels ou d’une technologie alien sophistiquée. Toutes les recherches jusqu’à présent semblent suggérer que les « implants » n’en sont pas vraiment. Mais imaginer l’importance de la chose s’ils l’étaient !
J’étais donc ravie d’avoir la chance d’examiner et analyser un « implant » par moi-même. Je dois dire que je n’avais guère d’espoir que cet objet fournisse vraiment des preuves d’une civilisation alienne mais j’étais consciente que cela se pourrait. Honnêtement, je ne crois pas que les aliens visitent notre planète et emmènent des gens dans des buts déplaisants qui leur sont propres. Je suspecte que la plupart des expériences d’abductions sont en fait soit de la paralysie du sommeil, soit d’autres genres d’expériences bizarres et effrayantes que les gens interprètent comme abduction à cause de ce qu’ils ont lu ou vu à la télévision. Je pense aussi que la croyance actuelle dans les abductions devient de plus en plus dangereuse et échappe à tout contrôle. Forcément, certaines personnes sont effrayées à l’idée qu’elles pourraient être victime des aliens. Des gens ayant vécu des expériences parfaitement ordinaires d’hallucinations, de visions ou même des expériences mystiques ont été persuadés par d’autres que leurs expériences ont été créées par de méchantes créatures extra-terrestres sournoises. Des enfants ont été involontairement ou délibérément terrifiés par des adultes qui leur ont suggéré cette possibilité. Il y a même eu des suppositions que l’abduction soit utilisée pour couvrir des abus sexuels sur de jeunes enfants. Des hypnothérapeutes sans scrupules prennent le train en marche et se font de l’argent en persuadant des gens qu’ils ont été abductés. Pour finir, des abductés ont même accepté subir des opérations chirurgicales inutiles pour retirer des « implants » avec tous les risques de complications à l’anesthésie et d’infections qu’implique toute chirurgie. Si les aliens n’existent pas, comme je le soupçonne, alors nous devrions essayer d’arrêter toute cette folie. Cependant, je pouvais me tromper. Et cet implant m’a au moins donné la chance de le découvrir. Si nous trouvions qu’il contenait des matériaux inexplicables, des mélanges d’éléments chimiques que l’on ne trouve pas sur terre, ou des preuves d’une technologie non terrestre, alors je devrai changer d’avis. Ce serait probablement la découverte la plus excitante de ma vie et alors je commencerai à travailler à plein temps pour comprendre qui sont ces aliens et ce qui se passe.
L’« implant » de James Basil fait environ 2x3 mm et est d’un gris terne. On ne remarque pas grand-chose à l’œil nu. Après tout, un métal gris terne pourrait recouvrir une technologie alien miniaturisée – ou encore plus de métal gris terne. Je dois dire que je n’étais pas sûre de la façon de procéder. Je suis psychologue, pas chimiste ou physicienne et j’avais besoin de conseils, d’aide et d’équipements onéreux ou autres si je voulais arriver quelque part. J’ai souvent entendu les gens affirmer que les scientifiques (oui, tous !) sont étroits d’esprit, indifférents aux mystères et déterminés à cacher la vérité sur les aliens. Cette descrïption ne cadre avec aucun des nombreux scientifiques que je connais qui sont pour la plupart fascinés par les mystères de toutes sortes et passent leur vie à essayer de comprendre des choses étranges. Mais j’étais encore un peu nerveuse à l’idée de demander de l’aide. Qu’est-ce que les scientifiques « durs » de notre université diraient si je leur demandais leur aide pour analyser un implant alien présumé ? Cependant, j’ai rassemblé mon courage et ai envoyé un e-mail à tout le monde à la Faculté des Sciences Appliquées leur demandant de l’aide. A mon grand étonnement, en une heure j’avais déjà trois réponses m’offrant de l’aide et des conseils et le lendemain, encore plus. Pas un seul n’a protesté à ma question ou n’a suggéré que de précieuses ressources universitaires ne devraient pas être utilisées pour une telle recherche. Comme moi, les autres scientifiques avaient apparemment hâte de découvrir ce qu’était cet objet. Beaucoup de suggestions ont été faites mais le consensus semblait être que nous ne devrions utiliser aucune méthode destructive et que la meilleure approche serait d’utiliser d’abord un microscope optique puis un microscope électronique à balayage et finalement la microanalyse à rayons X pour découvrir la composition élémentaire. Ainsi, James et moi avons rendu visite à Dave Patton qui utilise systématiquement ces instruments dans son travail avec les biologistes et les chimistes. Tout d’abord, nous avons examiné l’objet avec un microscope optique stéréoscopique. Cela a révélé des bords irréguliers et une multitude de détails de surface et de couleurs. Une partie de la surface était couverte d’un matériau brun-jaune mais nous n’avions toujours aucun indice de ce que c’était. Puis, Dave Patton a soigneusement fixé l’objet sur un adhésif double face, l’a installé sur un support et l’a passé au microscope électronique à balayage. Je n’avais jamais vu un microscope électronique à balayage en action avant. Les images étaient merveilleuses et nous avons passé plus d’une heure à seulement examiner la surface à divers grossissements.
James était particulièrement intéressé à rechercher des fibres à cause des fibres rapportées sur de précédents implants. Nous avons vu une fibre se déroulant d’un bord d’environ 50 microns de long, des structures de surface à l’air fibreux, et beaucoup de petits (environ 5 microns) objets approximativement sphériques. Dave dit qu’il ne pouvait pas être certain de ce que c’était mais qu’ils ressemblaient, de part son expérience, à ce qui pourrait être de la matière organique séchée, ce qui concorde avec le fait que cette chose était restée dans la bouche de James un certain temps. Rien de ce que nous avons vu ne ressemblait à une technologie miniature ou à des composants mécaniques mais bien sûr la technologie alien pouvait être méconnaissable aux yeux humains. L’étape finale était alors d’utiliser une microanalyse à rayons X à dispersion d’énergie (EDX) pour déterminer la composition de l’objet. Potentiellement, cela pouvait révéler une combinaison d’éléments qu’il est peu probable de trouver sur terre. Cela a été fait en utilisant un système « EDAX PV9100 ». La machine montre une série de pics et de creux à différentes longueurs d’onde et la disposition des lignes attendue d’un quelconque élément est connue, ainsi nous pouvions parcourir le spectre et essayer d’identifier chaque pic majeur. En examinant cela lentement, j’ai réalisé deux choses : d’abord combien j’étais impressionnée par cet appareil qui pouvait nous donner, avec une grande précision, les éléments de la couche de surface de ce mystérieux objet, et deuxièmement, combien j’étais vraiment excitée d’avoir la réponse. Nous avons bientôt eu la réponse. A part un peu de calcium, de silicium et de chlore, il y avait juste trois ingrédients principaux : Mercure 40 %, Etain 30 % et Argent 16 %. En ignorant tous les autres éléments, ces trois là se montaient à 47 %, 35 % et 18 %. Un amalgame dentaire varie considérablement dans sa composition exacte mais est généralement constitué à 50 % de mercure, les autres 50 % étant de l’argent et de l’étain dans des proportions variables. Le mystère était résolu. L’ implant » était vraiment un plombage. James fut d’abord déçu mais très vite, il dit qu’il commençait à se sentir plus soulagé qu’autre chose. Il a même comparé l’expérience à l’époque où il a passé des tests d’épilepsie et que les tests étaient négatifs. Beaucoup de gens pourraient être déçus par ce résultat mais d’autres pourraient de la même façon être soulagés. La chose essentielle est que nous savons maintenant ce qu’était cet « implant ». J’espère seulement que beaucoup d’autres prétendus implants seront bientôt mis à l’épreuve. Nous pourrions toujours en trouver un vrai – bien que personnellement je dois dire que j’en doute.
source: susanblackmore
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