Bonjour ,
Mars et la Terre : des bâtisseurs en commun...
A la découverte – grâce aux images originales de la sonde martienneViking 1 – de l’existence sur Cydonia Mensae de structures semblables à des ruines archéologiques terrestres photographiées depuis le ciel. Il semblerait que cette zone étrange n’ait pas fini de nous étonner : une enquête menée par le photographe Nicolas Montigiani (auteur de Vestiges sur Mars, Carnot – 2005) montre qu’il pourrait exister une relation physique entre le site de Cydonia, sur Mars, et le complexe mégalithique d’Avebury/Silbury, en Angleterre… Explications.
Ressemblances architecturales inouies
C’est en septembre 1996, lors d’une conférence à l’université de Bradford (West Yorkshire, Royaume-Uni), que le producteur de films David Percy exposait une thèse pour le moins étonnante : selon lui, certains monuments terrestres anciens, en particulier ceux situés dans le sud de l’Angleterre, seraient la réplique exacte – à une échelle moindre – des insolites structures de Cydonia Mensae, sur Mars.
Aucun doute que si elle se vérifiait sur le terrain, cette hypothèse deviendrait un élément de poids à verser au dossier « Vestiges sur Mars » ! J’ai décidé d’en avoir le cœur net : déterminé – et un brin sceptique – je me suis rendu en juin 2003 dans le Wiltshire, sur le site d’Avebury-Silbury, un endroit que je connaissais bien pour y avoir mené une enquête sur le mystère des Crop Circles…
Enquête sur un complexe mal connu à l’âge incertain…
L’endroit est calme, la bruine persistante. Comme pour mes précédents voyages, je suis immédiatement saisi par la beauté sereine du lieu, qui provoque chez l’observateur un sentiment de puissance créatrice formidable.
Le site de Cydonia Mensae, sur la planète Mars. Encadré, avec leur nom « officiel », d’étranges structures rocheuses dans lesquelles certains observateurs voient des réalisations artificielles…
Ici on commémorai d'anciens Dieux
Je déambule parmi les monstrueux menhirs, puis gagne l’énorme talus circulaire, le « henge ». Si les archéologues considèrent cette étrange structure comme une sorte de sanctuaire, sa forme et sa fonction restent énigmatiques. Je jauge le travail colossal accompli il y a au moins 5000 ans par un peuple primitif inconnu qui ne disposait – selon les spécialistes – que d’outils extrêmement rudimentaires (pelles en omoplate de bœuf, pioches en bois de cervidés, etc.) La terre qui comblait naguère le fossé (d’environ dix mètres de profondeur) fut extraite pour former sur son pourtour extérieur un imposant mur de remblais. Je m’interroge : « Quels étaient ces fous géniaux qui ont érigé pareil "monument", comme une sorte de cratère, dans cette région d’Angleterre ? A quoi servait un tel "chantier" ? Quelles étaient leurs motivations ? »
Des commémorations d’anciens Dieux ?
Le long du talus s’élevaient autrefois quantité de menhirs dont il ne subsiste plus aujourd’hui qu’une part dérisoire. Au centre du henge prenaient place deux cercles plus petits : le cercle Nord, composé d’environ vingt-cinq pierres levées. Le cercle Sud comprenait pour sa part une trentaine de menhirs. Son centre arborait un énorme « obélisque » de plus de six mètres de haut. Sûrement pour commémorer « quelque chose ». Des dieux « imaginaires » ? C’est l’avis de la communauté scientifique… A environ un kilomètre au sud-ouest du cercle d’Avebury se situe le tertre géant de Silbury – autrefois une pyramide à six degrés – qui incarnerait, selon David Percy, la contrepartie terrestre du Tholus de Mars. Tout d’abord lointaine, l’insolite structure devient massive au fur et à mesure de ma progression pour devenir véritablement impressionnante une fois à sa base.
Des similitudes topologiques troublantes…
N’écoutant que mon envie d’admirer le site dans son entier, je monte jusqu’au faîte. Encore une fois, des questions se posent : « Pourquoi un amoncellement de matériaux à cet endroit précis alors que de nombreuses collines naturelles parsèment les alentours ? Les anciens s’ennuyaient-ils au point de réaliser, sans raison aucune, un travail de cette importance ? Ne devaient-ils pas, au contraire, avoir une bonne raison de placer là leur colossal monticule ? Cette raison – finalement logique – n’est-elle pas que la colline de Silbury devait se trouver là, très exactement, par rapport au cercle d’Avebury ? Je me remémore David Percy qui a comparé la distance Cratère/Tholus, sur Cydonia, à la distance Henge/colline de Silbury, sur Terre, afin de voir s’il existait des analogies au niveau de la taille et de la distance entre les différents éléments. Je dois réaliser la même opération. Une carte de la région obtenue dans la ville proche de Marlborough fera l’affaire. Le résultat est inattendu…
Mêmes concepteurs ?
Troublé par l’incroyable similitude, je me rends à présent vers l’ouest, par le carrefour de Beckhampton, pour rejoindre « l’endroit miroir » de ce qui, sur Mars, contiendrait une structure en forme de « pyramide » (dite « Pyramide D&M » en hommage à ces « inventeurs », Gregory Molenaar et Vincent DiPietro). Surprise ! Un tumulus isolé s’élève ici, au milieu d’arbres bizarrement plantés en arc de cercle…
Pour David Percy, les éléments de la « Cité », sur Mars, possèderaient également leur « double » sur Avebury : des monticules – évidemment artificiels – localisés à l’endroit exact de leur contrepartie martienne. Je veux en avoir le cœur net… Je reprends mon véhicule pour me rendre en ce point, passe une nouvelle fois par le carrefour de Beckhampton : direction nord-ouest, par l’A4, en direction de Cherhill. Sur la route, je devrais « normalement » tomber sur plusieurs aspérités organisées à l’identique de celles que l’on trouve dans la « Cité », sur Mars. Longeant l’axe nommé Old Bath Road, une fortification mégalithique et plusieurs tumuli se distinguent clairement du côté gauche de la route. L’équivalent terrestre de la « cité martienne » ?
Listing des analogies
Et le fameux « visage de Mars »,objecterez-vous, ne trouverait-on pas son équivalent à Avebury ? DavidPercy est muet sur ce point. J’ai pour ma part vérifié : l’endroit enquestion, au nord-ouest du lieu-dit The Grange Stables, ne recèle riende probant. Il n’y a ici aucune structure particulière permettantd’établir une quelconque relation avec lui… Pour une parfaitecompréhension, reprenons les divers éléments présents sur Cydonia etcomparons-les avec leur « double » terrestre.
* Sur Mars : un cratère, flanqué d’une protubérance en forme de tétraèdre sur son bord droit, au nord d’une dépression.
*Sur Terre : le henge d’Avebury, un gigantesque fossé circulaire quiévoque par bien des aspects un cratère et qui contient, sur son borddroit – au nord d’une dépression dans laquelle passe un chemin decampagne – un monticule artificiel de forme losangique.
Comparaison entre les « cratères » de Cydonia et Avebury : des élévations au nord de trous….
(Schéma Sophie Montigiani/Nasa/JPL/Photothèque Planétaire
* Sur Mars : au sud du cratère, une colline circulaire nommée le Tholus.
* Sur Terre : au sud du henge, le tumulus circulaire géant de Silbury.
* Sur Mars : la « Pyramide D&M »
* Sur Terre : une butte de terre artificielle isolée avec en son centre un petit menhir.
* Sur Mars : les éléments pyramidaux de la « Cité ».
* Sur Terre : un amoncellement de buttes a priori artificielles (tumuli).
Mystères de l’Ancien Monde…
Pour rajouter aux similitudes, nous devons noter que les quatre routes qui partent du carrefour de Beckhamton, sur Avebury, et qui sont construites sur d’anciennes voies romaines, elles-mêmes calquées sur des axes bien plus anciens, montent chacune vers un élément insolite de Cydonia, sur Mars.
Comparaison générale entre le site Cydonia, sur Mars (en haut), et le site d’Avebury, sur Terre (en bas).
Sur Terre, quatre routes partent du carrefour de Beckhampton pour se diriger chacune (en tangente) vers un « monument » mégalithique. Sur Mars, à Cydonia Mensae, ces routes iraient (en tangente) vers les structures artificielles supposées…
(Nasa/JPL/Photothèque planétaire d’Orsay)
En conclusion, si rien ne s’oppose à l’idée que des éléments naturels, sur Cydonia, puissent suggérer – de par leur forme insolite – des structures façonnées par une intelligence, retrouver leur exacte réplique sur Terre rend pratiquement improbable toute coïncidence. Ne pourrait-on pas, alors, émettre l’hypothèse que les anciens bâtisseurs terrestres s’en soient inspirés pour réaliser leurs monuments mégalithiques ? Si oui, cela soulève un autre problème qui est de savoir comment d’anciennes civilisations terrestres, réputées primitives, auraient eu connaissance de l’existence de telles structures, sur Mars…
Nicolas Montigiani
Pour en savoir plus« Vestiges sur Mars » de Nicolas Montigiani - Editions Carnot
Source:
http://www.mondeinconnu.com/index.php/dossiers/alaune/0/0/58.html