Physio Fondateur
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| Sujet: La thèse des sous-marins renforcés Mar 22 Juil - 6:26 | |
| Salut à tous , Bugaled Breizh : la thèse du sous-marin se renforce
L'avocat des familles des cinq marins disparus confirme que le rapport cité par Le Point mentionne des traces de titane sur le câble babord».
La découverte de traces de peinture à base de titane sur les câbles du chalutier breton qui avait coulé en janvier 2004 étaye l’hypothèse d’une collision avec un sous-marin. Le parquet réclame toutefois la plus grande «prudence» dans cette affaire.
Est-ce bien un choc entre un sous-marin et le Bugaled Breizh qui serait à l’origine du naufrage du chalutier, le 15 janvier 2004 ? D’après un rapport d'expertise révélé par Le Point jeudi, des traces de titane ont été retrouvées sur le câble de chalut babord du navire. Si leur origine reste inexpliquée, cela renforce l'hypothèse du rôle d'un sous-marin dans le naufrage, le titane étant un composant utilisé pour des peintures très opacifiantes susceptibles de recouvrir la coque des submersibles.
Le 11 août, le juge d’instruction Richard Foltzer avait reconnu «l’hypothèse d'un bâtiment sous-marin» comme cause possible du naufrage. Il avait alors indiqué vouloir procéder à de nouvelles investigations en direction du Dolfijn, le sous-marin néerlandais qui était le plus proche du chalutier au moment de son naufrage. Jeudi, les Pays-Bas ont réaffirmé que le Dolfijn n’avait pas coulé le Bugaled Breizh.
Manœuvres militaires
En avril 2005 déjà, une enquête conjointe de l’émission Pièces à conviction et du Point rapportait que le submersible britannique Turbulent pouvait également être responsable du naufrage. Alors qu’il participait à des exercices en mer, le sous-marin serait rentré au port au lendemain de la catastrophe, victime d’une avarie. Mais cette thèse avait été immédiatement démentie par le ministère de la Défense britannique.
Le 15 janvier, en effet, se déroulaient des manœuvres militaires internationales, impliquant notamment des sous-marins, dans la zone du naufrage du chalutier. Le ministère français de la Défense a réaffirmé, jeudi, qu’«il n’y avait pas sous-marin français dans la zone». Concernant les sous-marins de pays de l'Otan qui participaient à l’exercice, le porte-parole du ministère a souligné jeudi que Michèle Alliot-Marie avait demandé aux pays participants de lui «transmettre tous les éléments en leur possession», et que ces documents avaient été transmis à la justice en juillet.
«Prudence»
Reste que rien ne permet d’affirmer avec certitude qu’un sous-marin est responsable du naufrage. Me Bergot, avocat des familles des cinq marins disparus dans le naufrage, qui depuis le début refusent d’écarter la piste du sous-marin, a affirmé, jeudi : «Je n'ai pas aujourd'hui suffisamment d'éléments sur le plan technique pour faire le lien entre titane et sous-marin».
Le Parquet a également tenu à souligner qu’il réclamait la plus grande «prudence» dans cette affaire, où plusieurs hypothèses restent envisagées. «Les experts ne nous disent pas que le titane est réservé aux peintures militaires ; c'est un élément qui n'est pas spécifique au milieu des sous-marins militaires, loin de là, a déclaré jeudi la procureure de la République de Quimper, Anne Kayanakis. On n'exclut rien mais on reste prudent». Pour elle, l’hypothèse d’un chavirage reste possible.
«L'hypothèse de l'implication d'un bâtiment sous-marin est examinée par les experts du Bureau enquêtes accidents (BEA-mer) au même titre que les autres hypothèses», a déclaré de son côté le ministre des Transports, Dominique Perben.
(AFP / M. MOCHET) | |
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